Edito du 30 juillet 2020

Publié le 30/07/2020

HOMMAGE A GISELE HALIMI

En 1972, lors du procès de Bobigny ou en 1978, lors de celui d’Aix en Provence, le viol était le point commun à ces deux affaires.

Le but du premier procès fut de combattre pour une légalisation de l’avortement, celui du deuxième de reconnaître le viol comme crime.

Ces deux affaires tellement injustes paraissent aujourd’hui comme incompréhensibles au regard de notre évolution sur l’avortement et sur le viol.

Nous devons aux combats de Gisèle Halimi l’ensemble des avancées qui ont tout changé ; elle a mené chaque combat à son terme malgré les insultes, les menaces de mort et les difficultés rencontrées lors des procès et gagné nos avancées au niveau sociétal. Inédit dans la façon de procédé : elle a demandé à ce qu’il n’y ait pas de huis clos lors de ces procès pour que la « honte change de camp ».

La liste de ses actions est longue et chacune d’entre elles force le respect.

Parmi les personnages qui font l’histoire nous citerons son nom en lettres capitales.

 

Contact : Nathalie BRUNEL

En charge de la Commission Régionale CFDT PACA EGALITE PRO. F/H

brunel34n@gmail.com